Solaris voit la vie en vert
L’éco-responsabilité passe par plusieurs types d’actions : il n’est pas uniquement question de matériaux éco-responsables, mais également de procédés de collecte ou de fabrication, ainsi que de certaines initiatives relatives à notre société et notre planète. Découvrez les partenaires de notre campagne éco-responsable et leurs choix dans cette démarche.
Un matériau éco-responsable : le bio-acétate
Qu’il soit à base de fibres de bois, de polymères naturels issus des épines ou de poudre de flocons de coton et de cellulose de bois, le bio-acétate est un matériau fabriqué à base de végétaux, et devient de nature biodégradable. Il est de plus en plus utilisé par les lunetiers souhaitant réduire leur empreinte sur la planète : c’est en effet le choix qu’ont fait Waiting for the Sun, Tommy Hilfiger avec sa collection Tommy Bio-Acétate, et DbyD et sa collection DbyD Bio-Acétate.
Tommy Hilfiger se réinvente en utilisant la molécule M49. Celle-ci provient d’un polymère naturel issu des épines présentes sur les végétaux. La marque a également remplacé les plastifiants par des matériaux d’origine végétale, ce qui les rend biodégradables.
Des lunettes sans Phtalates
Les phtalates sont des composés chimiques couramment utilisés comme plastifiants des matières plastiques. Certains types de phtalates ont été classés comme substances cancérigènes ou mutagènes et peuvent avoir des effets nocifs sur la fertilité et les nouveaux nés.
Chez Waiting for the Sun, les phtalates ont été remplacés par des matières organiques. Chez DbyD, le plastifiant utilisé est également d’origine naturelle.
Les matériaux recyclés
Certaines marques ont fait le choix des matériaux recyclés. Waiting for the Sun, par exemple, utilise de l’acier 100% recyclé et 100% recyclable. De plus, dans les ateliers, les chutes de matières lors de la fabrication du bio-acétate sont récupérées et réintégrées dans le processus de fabrication.
Chez Karün, ce sont les détritus qui affectent l’écosystème naturel comme des filets de pêche, des métaux ou encore du nylon qui sont collectés et recyclés pour créer les différents éléments des montures solaires.
Enfin, DbyD et sa gamme DbyD Recycled conçoit des montures recyclées à partir de différents plastiques provenant de bouchons, de bouteilles ou encore de pailles. La marque redonne ainsi un second souffle à des objets que nous n’utilisons plus.
Et les matériaux naturels
Moken propose deux collections naturelles. La première, appelée Biosourcée se compose de montures constituées à 90% de plantes de ricin. Cette plante est une mauvaise herbe toxique, qui possède de nombreuses propriétés utilisées dans la médecine ou l’industrie.
La seconde se nomme Natura : elle est composée de montures construites à partir d’éléments naturels comme le bois, le liège ou encore la pierre. Chaque monture est faite à la main ce qui la rend unique.
Rezin propose des lunettes fabriquées à la main à partir de matériaux naturels et innovants. Ils combinent différentes essences de bois avec de la pierre, qu’ils marient avec du titane pour des montures souples et légères.
Des lunettes biodégradables
La collection Bio-compostable / Biodégradable de Moken utilise des matériaux qui se décomposent en 120 jours dès le contact avec le compost.
Chez Waiting for the Sun, les lunettes ne sont pas les seuls éléments biodégradables, le polybag qui les enveloppe l’est également. Fabriqué à base de manioc, en se biodégradant il se transforme et fertilise naturellement. Les lunettes de la marque en bio-acétate sont également biodégradables.
Ces deux marques suivent la norme ISO14855 qui certifie la biodégradabilité des matériaux.
Des partenariats bénéfiques pour la nature
L’éco-responsabilité ne vient pas uniquement des matériaux utilisés, les marques ont également un impact sur notre environnement que ce soit grâce à leur procédé de récupération des matières, au procédé de fabrication ou encore aux partenariats qu’elles nouent.
Ainsi, Rezin, marque engagée dans la reforestation, clame « Pour toute paire de Rezin achetée, nous plantons un arbre dans l’un de nos projets de reforestation ».
DbyD s’est associée à Envision Plastic pour la collecte des déchets plastiques. La marque fait du neuf avec de l’ancien à partir des déchets plastiques polluants ramassés sur les plages et les océans.
Moken s’est engagée socialement en nouant un partenariat avec une structure logistique où 90% du personnel est en situation de handicap.
Enfin, Karün aide des locaux à créer leur entreprise de collecte, et collabore avec eux pour la récupération des matières de base que la marque utilise ensuite dans son procédé de fabrication. Ainsi, les Karün Collectors ramassent dans le sud du Chili et en Patagonie des filets de pêche usagés, des métaux, du bois, …, qu’ils fournissent ensuite à la marque.
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